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{Dressing grossesse} – Singing in the rain

Après la cape bidon-compatible, voici l’imperméable ! Comme la cape, il a été cousu avant la grossesse, durant l’hiver dernier. Finalement peu porté, car j’ai voulu faire ma maline et que ça n’a pas fonctionné comme je le souhaitais…. Allez je vous présente ce modèle (et essaie de vous montrer un bout de mon bidon).

A l’origine de cette cousette, il y a un besoin d’un nouveau vêtement de pluie, un automne-hiver 2015-16 particulièrement humide, un livre offert au Noël précédent… Encore une fois, c’est dans Couture Vintage que j’ai trouvé mon bonheur (après la robe, l’autre robe, la cape, voici l’imper !!!).

Une fois le modèle choisi, j’ai profité d’une après-midi entre sœurs au Marché Saint-Pierre pour dénicher le tissu idéal. J’avais en tête une toile enduite, solide. Je comptais le doubler, et pour la doublure je souhaitais une cotonnade assortie à ma toile ou complètement en décalage ! Bref, rien de très précis, mais des envies bien ancrées tout de même. J’ai trouvé mon bonheur au Gentlemen des tissus (aussi connu sous le nom de Sacrés Coupons) : une jolie toile enduite ou cirée (je ne sais pas trop) bleue marine et une cotonnade noire à pois blancs pour la doublure.

Le montage du vêtement se fait assez facilement. Cependant, j’ai (encore une fois) compliqué la tâche en doublant le manteau pour plus de confort. Pour plus de chaleur, j’ai fait le choix de glisser un molleton entre la toile et la doublure… Je n’ai triplé que la partie buste, les manches et la capuche ne sont pas triplées, juste doublées. Ces ajouts ont un peu compliqué le montage de l’imper. J’ai d’abord travaillé la doublure en la fixant au molleton pour éviter que celui-ci ne glisse et vieillisse mal. Puis, j’ai travaillé l’extérieur. Ensuite, j’ai assemblé la capuche. Enfin j’ai fait un sandwich avec la doublure, la capuche et l’extérieur pour assembler le tout. Bref, quelques complications, mais au final, je n’ai pas trop galéré. J’ai aussi supprimé les rabats sur les poches, ceux que j’avais cousu étaient un peu trop petits et le résultat n’était pas heureux, même en les agrandissant.

Je ne me sentais pas de coudre des boutonnières sur cet ouvrage. Du coup, j’ai choisi de poser des pressions pour pouvoir fermer le vêtement. La fausse bonne idée ! J’ai dû trop taper sur les pressions et il a été impossible de les refermer !!! Seule la première fonctionne correctement…. Cet imper a donc été portée une fois l’hiver dernier pour le tester ! Au moment de retirer les pressions (le truc que je fais traîner depuis plusieurs mois, tellement ça m’agace de devoir le faire…), l’Amoureux est passé par là et m’a dit la phrase qui m’a sauvée : « Et si on essayait de retaper dessus voir si on arrive à les rattraper, au pire on les retire au mieux ça fonctionne ! » Donc, nous nous sommes (enfin surtout lui) attelés à la tâche et VICTOIRE !!! Les pressions ferment !!! (bon en réalité les deux dernières ont une légère tendance à sauter, mais bon on va dire que ça ferme !)

 

Cet imperméable a l’avantage d’être bidon-compatible ! Donc, je vais pouvoir être au sec pour les mois à venir !

Quelques remarques :

  • la prochaine fois je serai plus exigeante sur la qualité de la toile enduite, parce que je trouve celle que j’ai choisi un peu trop fragile… Elle apprécie moyennement le frottement avec mon sac à main et j’ai remarqué une usure prématurée sur une des épaules (celle sur laquelle je porte mon sac ! comme c’est étonnant !). Avec le temps, j’améliore mon expertise en qualité de tissus…
  • les poches sont un peu basses… Elles sont situées à la jointure du haut et du bas de l’imper, et, du coup, j’ai un peu l’impression de partir à la pêche quand je mets quelque chose dedans !
  • je le trouve un peu long… Pour une prochaine version, je raccourcirai le haut du vêtement et peut être aussi un peu le bas pour plus d’harmonie. J’ai la sensation d’être encombrée par mon manteau, de porter un sac à patates !
  • la capuche est trop grande. La toile enduite/cirée marque trop les coutures, donc impossible de reprendre de manière harmonieuse…
  • les pressions ont été posées trop près du bord… Ce qui rajoute à l’effet sac !

Malgré ces quelques points, c’est un vêtement que je porte quand le temps s’y prête (surtout avec la météo du moment) et qui est relativement confortable. Honnêtement, je pense que passé la fin de l’hiver il ira rejoindre la pile des vêtements « à voir ce que j’en fais ».  Une deuxième version prendra-t-elle forme dans un tissu de meilleure qualité et avec les modifications que j’ai noté, ou si je pars sur une version plus moderne de l’imperméable (quelques marques en ont fait de très jolis patrons qui me font de l’œil !)…

♠ ♣ ♥ ♦

Patron : 

  • Imperméable « Singing in the rain » de Couture vintage, coupée en taille 40.

Modifications :

  • Doublure des manches et de la capuches
  • Triplure avec molleton du buste
  • Pressions à la place des boutonnières

Tissu et fournitures :

  • Toile enduite : au Gentlemen des tissus (je crois que leur site n’est pas encore ouvert)
  • Doublure cotonnade à pois : idem
  • Molleton : stock
  • Pressions achetées je ne sais plus trop où…

Temps passé : 8-10 heures de travail, réparties sur plusieurs après-midis et soirées

♠ ♣ ♥ ♦

Et vous, avez-vous tenté la couture de ce genre de vêtement ? Pour quel patron avez-vous opté ?

2 réflexions au sujet de “{Dressing grossesse} – Singing in the rain”

  1. Le ciré… J’ai encore un syndrôme post-traumatique suite au port d’un ciré rouge doublé polaire porté,sur ordre de ma mère, l’automne de ma 5e: une étuve rigide et encombrante qui nourit encore mes pires cauchemars. 😀 Du coup ce vêtement est totalement prohibé dans mon dressing.
    Mais, ici, c’est un imperméable, et, malgré les imperfections dont tu parles, il a tout de même l’air très confortable! Le tissu de doublure est très mignon. Par contre, je vais dire la même chose que ma grand-mère: « Ce décolleté me donne froid! » Vite vite,il faut te tricoter une grosse écharpe! 😉

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